Melissa Lucashenko Mullumbimby


Lecture / dimanche, mars 29th, 2020

J’ai réussi a terminer le livre de Melissa Lucashenko que j’avais commencé il y a deux ou trois ans après l’avoir rencontrée dans un festival d’écrivains à Melbourne. Elle a eu un prix prestigieux avec son second roman l’année dernière et c’est pour ça que je voulais lire celui là avant de lire celui qui a été primé. C’est l’histoire d’une jeune femme aborigène qui suite à son divorce décide d’acheter une ferme sur la terre des ses ancêtres pour reconnecter avec sa terre et s’occuper de sa fille de 13 ans. J’ai eu du mal à accrocher car le livre commence avec une histoire d’amour quand Joe Breen le personnage principal du livre rencontre un bel homme aborigène et cultivé qui se bat pour faire valoir ses droits (land rights) sur la terre se ses ancêtres lui aussi. Ces deux personnages ont deux façons de se réapproprier leurs cultures et leurs mémoires et le livre devient intéressant vers la fin quand les évènements les éloignent l’un de l’autre. J’ai détesté le côté guimauve dégoulinante du bouquin même si j’ai trouvé interessant de lire une histoire qui parle des problèmes et préoccupations des aborigènes de notre époque qui restent victimes de racisme et qui se battent pour préserver leur histoire et leur culture. Tout fait sens dans les dernières pages quand on découvre que le voisin fermier blanc que Joe détestait s’avère être son ange gardien et celui qui permet à toute une communauté de pouvoir garder un lieu sacré vieux de plusieurs milliers d’années. Finalement j’ai aussi trouvé à la fin du bouquin une liste de mots aborigènes avec la traduction, ça a rendu ma lecture des 50 dernières pages beaucoup plus facile.

Dans quelques temps je lirai Too Much Lips le livre qui a reçu le prix mais en attendant j’ai commencé un bouquin d’une auteure aborigène aussi qui s’appelle « the swan book » Marion vient de l’étudier pour l’école et il parait que c’est un beau livre.