Eden


Camping / dimanche, janvier 24th, 2021

Australia Day c’est la fête nationale australienne et elle tombe le 26 janvier. En 1788 le 26 janvier les Anglais ont hissé leur drapeau à Sydney cove, pour les aborigènes d’Australie cette date marque le début de l’invasion. Pour nous c’est la date d’un long week end et c’est l’occasion d’aller chez Nanette avec les Thomas mais cette année Covid a tout chamboulé et on est allé camper à Eden NSW.

Ca faisait très longtemps que je voulais aller à Eden, depuis que j’ai lu ce livre de Karen Viggers qui s’appelle « La maison des hautes falaises » ou « The stranding » en anglais. Le livre dans sa version originale était très mauvais mais l’histoire des pêcheurs à la baleines et cet Orque épaulard qui les aidait est resté dans ma mémoire et c’est le squelette de cet orque que je voulais voir à Eden.

Nous avons passé 4 jours supers, le camping était presque vide, bien équipé, c’était du Glamping! (Glamour+camping) et c’était super propre. A cause des règles Covid nous n’avions pas le droit d’installer nos tentes trop près les unes des autres mais c’était quand même bien.

La première journée nous avons testé la plage, j’ai commencé par dire que je préférais la montagne et puis une fois dans l’eau je ne pouvais plus sortir tellement c’était sympa de nager, sauter dans les vagues et surfer.

Marion qui fait sa dissertation de philo

De retour de la plage et après la sieste les garçons voulaient pêcher et on est allés les retrouver au bord du lac. Quand on est arrivés Theodore avait perdu son leure et Finn et lui étaient en train de patauger pieds nus dans la vase pour le retrouver. Oui je sais c’est pas malin quand on sait qu’un leure a deux hameçons bien pointus juste à côté du petit poisson en plastique.

Quand ils ont abandonné les recherches, c’est là que le cauchemar a commencé. J’avais exploré la berge avec mes jumelles et je pensais sincèrement qu’on pouvait rejoindre l’autre côté en marchant au bord de l’eau ….. quelle illusion d’optique m’a permis de penser cela je ne sais pas mais le résultat de notre marche sur a rive du lac était gluant et puant comme un marécage. J’avais l’impression de visiter le marais de Schrek, ça glissait et nos pieds s’enfonçaient dans la vase à chaque pas, autant dire que c’était très désagréable.

Finalement nous avons utilisé notre eau de boisson pour nous rincer les pieds et nous avons posé nos sacs de l’autre côté pour une partie de pêche aux algues. Les garçons devaient travailler en équipe, un pour lancer la canne et un autre pour retirer toutes les algues. Fun Fun Fun. Les garçons ont bien aimé et nous aussi.

Pélicans et cygnes noirs plus quelques canards

Le soir nous avons fait un tour à la plage avec Kerry et Andrew pendant que les kids regardaient un film sur grand écran avec tous les enfants du camping.

La grande surprise a été de voir du plancton luminescent dans les vagues. Frédérick avait déjà découvert les lumières la veille mais on pensait que ce phénomène était limité au lac. ce soir là on a eu la chance de voir les vagues s’illuminer, c’était magique.

Ce phénomène de bioluminescence dure seulement 48h et on a eu la chance de pouvoir l’observer.

Noctiluca scintillans, ou Noctiluca miliaris, est une espèce d’algues unicellulaires présentant un noyau, comme tous les Eukaryotes, et appartenant au groupe des Dinophytes. C’est un prédateur marin, doté d’un long flagelle pêcheur, capable de bioluminescence : il fait partie du phytoplancton bioluminescent. Cette bioluminescence lui sert à attirer des proies. L’espèce a été nommée Medusa marina (Slabber, 1771) puis Medusa scintillans (Macartney, 1810) (basionyme) avant la définition du genre Noctiluca en 1816.