Curtin life


Canberra / samedi, juin 9th, 2018

Notre vie est un peu routinière en ce moment c’est vrai car Marion révise pour son Brevet et moi je viens de terminer mon première semestre de Master et franchement c’est pas de la tarte. Étudier dans une langue qui n’est pas la sienne c’est dur et ça demande encore plus d’effort.

Merci à mamie Régine et à Franck de nous avoir approvisionné en feuilles grands carreaux. Malgré le fait que Telopéa est une école française ils n’ont pas encore trouvé de filon pour fournir des feuilles aux élèves. OR c’est bien connu, on ne peut pas étudier le français en écrivant avec un crayon de bois sur des feuilles bon marché qui n’ont pas de marge.

Marion a reçu son bulletin de 3éme trimestre avec une très belle moyenne générale pour une petite qui n’avait pas étudié en français depuis 2 ans et demi et qui a manqué 6 mois de la classe de 3éme c’est un magnifique effort. Maintenant on attend le Brevet le 25 juin.

Moi je fauche des morceaux de plantes et je les replante … et ça marche plutôt bien.

Ça c’est la seule plante vivante qu’il nous reste sur les 4 que l’on a reçu en cadeau lorsque nous sommes devenus australiens l’année dernière. C’est un petit arbuste que je compte bien ramener en France quand on va rentrer, j’en prends soin et je lui parle tous les jours.

Le 14 avril dernier c’était la fête de notre quartier. Il n’y avait pas grand chose à voir mais on a rencontré des militants pour la nature  et des historiens qui ont écrit un livre sur l’histoire du quartier.

Marion et Théodore ont colorié des oiseaux, nous sommes toujours émerveillés (et rassurés) de voir que nos enfants sont encore des enfants.

Les oiseaux des coloriages sont des reproductions des mosaïques que l’on trouve sur les bancs de la plaza de Curtin.

Sur le retour vers la maison un eucalyptus  a perdu une branche, il faut vraiment être très prudents quand il y a du vent car c’est souvent le vent qui casse les branches des arbres. Il ne faut pas oublier que les arbres font de nombreux morts chaque année dans ce pays, c’est pas des blagues.