Bon voilà on a beau être prudents on est pas à l’abri d’une chute si petite soit-elle. Cette fois c’est mon tour.

Hier j’avais trés envie de faire du vélo, je voulais me changer les idées et bouger et maintenant pour le coup je ne peux plus bouger du tout et j’ai du mal à penser à autre chose qu’à mes douleurs. Je me suis cassée la figure en montée alors que j’avançais à 2 km/heure, pourtant mon souffle était bon et mes muscles solides mais j’ai perdu l’équilibre sur un rocher et je suis tombée de toute ma hauteur, plus celle du vélo et du caillou. Tout s’est passé au ralenti, j’ai d’abord atteri sur le genou puis pour protéger mon visage d’un gros rocher qui m’arrivait dessus j’ai utilisé mon bras gauche. J’ai senti que je m’étais fait mal au bras assez vite et j’ai découvert la douleur au genou en descendant de la montagne à pieds pour rejoindre la voiture. Heureusement Frédérick m’a entendu tomber et il est redescendu pour m’aider, il a poussé mon vélo et le sien tout en bas. On a passé la soirée aux urgences et on a bien fait car autrement je n’aurais pas dormi et en plus j’aurais pris le risque que les os cassés de mon poignet se deplacent et qu’il faille les repositionner avant de platrer. On est sortis à 3h du matin et j’ai un mal de chien. En tombant un petit bout d’os de mon genou à été arraché et ça m’empêche de plier le genou, le chirurgien de service nous a fait penser à docteur Maboul, on sentait qu’il avait envie d’opérer mais il ne savait pas vraiment quoi opérer car en réalité il n’y a rien a opérer, ça va passer tout seul avec du repos.

Mise à jour le 20 mai 2019

Aujourd’hui on m’a enlevé le plâtre, mon poignet est encore tout faible et je vais devoir attendre encore quelques semaines avant de pouvoir refaire du vélo mais au moins je n’ai plus ce gros truc en plastic qui me coupe des doigts (le second plâtre bleue trop serré et lavable … pas une super solution). Le truc marrant c’est que dans la salle de découpe du plâtre je me suis retrouvée avec Tim (le Frère d’Isabelle la copine de Marion) il s’était cassé le même poignet que moi il y a aussi 6 semaines et on s’est trouvé tous les deux à converser en français avec nos petits poignets tout fins et faibles. Les infirmières ont trouvé cette rencontre trés rigolotte et incroyable et elles en ont profité pour nous dire quelques mots en français : patisserie … chocolaterie …. je m’appelle Mandy (mon infirmière s’appelait Mandy) je ne comprends pas … ça va …